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Potosí
Mercredi 26 juin 2024
Le guide nous dépose devant le terminal de bus de la ville d’Uyuni. Notre prochaine destination est Potosí, une ville à plus de 4 000 mètres d’altitude située à proximité du Cerro Rico.
Les gens ont l’air d’acheter leur billet de bus au dernier moment. Nous achetons les nôtres à une vendeuse ambulante à l’extérieur du terminal. Comme elle est partie faire du change pendant un long moment, nous avons eu peur de nous être faits escroquer. Elle était juste occupée à vendre d’autres billets. De nombreuses personnes, principalement des femmes, montent dans le bus pour vendre de la nourriture. Ce n’est pas le moment de laisser ces affaires sans surveillance. Le trajet entre Uyuni et Potosi coûte 30 bolivianos (BOB, environ 3 euros au taux non officiel) et dure plus de trois heures. La Bolivie subissait une crise de devises étrangères. Le taux officiel, pratiqué par les banques que nous avons testées, était autour de 1 euro pour 7 bolivianos, mais nous avons pu changer 1 euro pour plus de 11 bolivianos dans des bureaux de change vers la fin du séjour. Notre pouvoir d’achat était tout simplement incroyable. Nous rencontrons un couple devant le bus, ils nous montrent des photos du lever du jour même dans le Salar de Uyuni avec le superbe reflet miroir sur le sel. On découvre donc que notre guide sur la traversée nous avait menti. Oui ce n’était pas la période de pluie, mais certains coins plus proches de Uyuni avaient tout de même de l’eau et les superbes reflets. Nous hésitons à rester un jour de plus pour prendre une excursion depuis Uyuni. On se dit que tant pis, nous avons déjà acheté les billets de bus, ce sera pour quand nous reviendrons dans le coin, voir les étoiles de San Pedro et les reflets miroir sur le Salar.
Les lamas sont très nombreux sur le trajet. Un tout petit chien chasse une vingtaine de lamas qui fuient en se collant les uns aux autres. Vers la fin du trajet, le contrôleur sort un micro et un ampli. Il nous annonce qu’il est médecin et fait de la pub pour ses remèdes traditionnels. Le tout dure une bonne demi-heure et c’est un succès commercial.
L’hôtel n’est théoriquement pas loin du terminal de bus, alors nous décidons d’y aller en marchant. Nous n’avions pas pris en compte l’altitude, le dénivelé et la pollution (les véhicules sont bien plus vieux que nous). J’ai bien cru qu’Y, un peu malade depuis San Pedro de Atacama, n’allait pas y arriver. Le taxi aurait coûté 20 BOB (2 euros).
Nous retrouvons le couple du bus à notre hébergement, un Argentin et une Mexicaine, qui sont tous les deux digital nomads et se sont rencontrés récemment en voyage. (Eux, ils ont prit le taxi) Elle crée du contenu lifestyle. Lors du dîner autour de la Plaza 10 de Noviembre, la discussion en espagnol est un peu laborieuse. Voici la vidéo d’un plat appelé Kalapurka. Des pierres volcaniques brulantes sont déposées dans la soupe avant de la servir.
On apprend dans la soirée qu’il y a eu un coup d’État raté à La Paz.
Jeudi 27 juin 2024
L’hôtelier nous indique un bureau de change (casa de cambio) qui s’est révélé être un magasin de vestes en cuir. Nous échangeons 1 euro contre 9,5 BOB.

Nous visitons la Casa de la Moneda, une ancienne usine de fabrication de monnaie qui est aujourd’hui un musée. Une activité proposée consiste à acheter une pièce et à la frapper d’un motif avec un marteau et une matrice. La visite guidée se fait en espagnol. Les Espagnols prennent possession de la ville en 1545 qui devient rapidement très peuplée en raison de l’intense activité minière autour du Cerro Rico. Les populations amérindiennes n’avaient ni le droit de faire de l’art ni d’en posséder. Le musée possède de nombreux tableaux religieux de Melchor Pérez Holguin. Une théorie dit que le symbole dollar ($) vient des lettres de Potosi superposées. Il y a d’énormes machines (Laminadoras), faites entièrement en bois de chêne, conçues pour aplatir les lingots d’argent. Elles étaient actionnées par 16 hommes chacune, avant que ceux-ci ne soient remplacés par quatre mules. Les conditions de travail étaient inhumaines.

Le réseau cellulaire 4G est intermittent à Potosi. Sur plusieurs aspects, cette ville me rappelle des villes indiennes.
Compte tenu de l’état de santé d’Y, nous préférons partir rejoindre Sucre afin de descendre en altitude. Des barrages routiers (bloqueo), résultants de la tentative de coup d’État, limitent la circulation en centre-ville. Pas de taxi, nous sommes obligés de marcher jusqu’au terminal de bus de la veille. Nous sommes en descente cette fois-ci. Lorsque nous y parvenons, on nous dit qu’il faut aller au nouveau terminal, situé à plus de 2 km, pour avoir une chance, pas la garantie, de sortir de la ville. Nous optons pour des taxis collectifs situés non loin de là pour 50 BOB (5 euros) par personne. Le taxi part quand il est plein. D’ailleurs, il s’est rempli tellement vite, avec deux gaillards à la mine renfrognée, qu’on a trouvé ça louche. Nous passons par des quartiers pauvres de la ville pour contourner les barrages. Devant une pente raide, le chauffeur nous demande de descendre pour soulager le véhicule dans la montée. À ce moment-là, j’ai pris une photo de sa plaque d’immatriculation et je l’ai envoyée à ma famille. Une fois repartis, nous avons partagé des snacks avec les autres passagers, en partie pour les amadouer haha. On a commencé par des bonbons, puis on a sorti des cacahuetes enrobées de caramel. Le voisin de Y n’avait jamais mangé de chouchous et en rafollait. Personne ne met sa ceinture ; la mienne ne fonctionne pas. Le chauffeur est extrêmement rapide avec son vieux véhicule. Un as du volant. Nous n’avons croisé qu’une seule voiture (un SUV récent) plus rapide que nous. Finalement, il nous a déposé à Sucre devant l’hôtel et nous avons été bien plus rapides qu’en bus.
Sucre
Vendredi 28 juin 2024
Le petit-déjeuner est servi dans le jardin. Comme il fait frais le matin, nous choisissons de nous installer dos au soleil. La plupart des gens s’assoient à l’ombre. Nous buvons beaucoup de mix de fruits frais : la seule chose que change chaque jour. Nous découvrons le tumbo, un fruit local qui a un goût de melon, de poire et de pêche.
Les bureaux de change sont des boutiques de téléphones et d’accessoires pour ces derniers. Ils sont tous situés les uns à côté des autres. L’euro s’échange à 9.9 BOB, alors que le taux officiel est 7.4 BOB. Les espèces que nous avions prévues pour l’Argentine, mais que nous n’avons pas utilisées parce que Western Union proposait un meilleur taux, vont nous servir ici.
Au restaurant, on trouve souvent de la salsa criolla (oignons émincés, vinaigre, tomate, etc.) ou une autre salsa picante au centre de sur la table.

L’après-midi, nous suivons un walking tour. Voici quelques infos pas vraiment vérifiées. Le 25 mai 1809, encore un 25 de Mayo, mais rien à voir avec l’Argentine, éclate une révolte à Sucre qui conduira à la guerre d’indépendance. Les professeurs de l’université San Francisco Xavier auraient écrit la première constitution du pays. La ville a été nommée ainsi en l’honneur de Antonio Jose de Sucre un des compagnons de Simón Bolívar. Les Charkas sont les habitants originels de la région. Les Incas arrivent au 12ᵉ siècles. Et les Espagnols débarquent lors de la deuxième guerre entre Incas et Charkas. Les premières maisons étaient blanches, car cette couleur était très populaire dans le sud de l’Espagne d’où venaient les colons.


Le restaurant Soral était complet hier, nous n’avons pas pu y dîner. Aujourd’hui, ce grand restaurant est vide quand nous arrivons, et il n’y a pas plus de cinq tables lorsque nous partons. Le menu unique en sept temps est très bon et les prix sont imbattables (80 bob/8 euros pour 7 services). Dommage que le menu ne change pas pendant des mois. De nombreux Européens viennent dans des restaurants chics en habits de randonnée. On se demande si les Boliviens pensent que c’est la mode en Europe.
Samedi 29 juin 2024
Y est malade depuis notre arrivée en Bolivie et peine à s’en remettre. Nous allons consulter dans un hôpital privé. La première consultation est à 40 bob (4 euros) et le suivi à 15 BOB(1,5 euro). Heureusement que nous avions une assurance santé ! À la pharmacie, on nous donne les médicaments à la pilule près. Nous en avons pour 500 BOB (50 euros) de médicaments qui venaient surtout de Bolivie et un aussi d’Allemagne. Les antibiotiques prescrits s’administrent par piqure dans la fesse.
Le midi, je teste le charquekan, une spécialité à base de viande de lama séchées.
Il y a peu de gens dans les restaurants ce soir. Les locaux ont l’air de sortir davantage en semaine. Le week-end, ils restent chez eux. Et les touristes, où sont-ils ? Je suis surpris que les boissons arrivent parfois après les entrées ou les plats. Les jus sont toujours frais : pomme verte, tumbo-passion, limonade-coco. J’aime le concept de jarre de jus qui permet de boire jusqu’à plus soif.
Dimanche 30 juin 2024
La Salteñeria El Patio est connue pour les saltenas qui sont des sortes de grosses empanadas. Nous arrivons un peu tard pour être servi à table dans le beau patio, les salteñerias n’ouvrent pas après le déjeuner.
La place principale et toutes les rues à un bloc sont piétonnisées. J’adore la ville quand elle est piétonne.
Le restaurant Aosta, que l’on ne recommendera pas, est dans le même bâtiment que le consulat italien. La rue pour y accéder est très raide. On me dit que le chef cuisinier est aussi le responsable du consulat.
Lundi 1 juillet 2024
Ce matin, je pars à la recherche d’une école de langue pour des cours d’espagnol. Je fais la tournée des écoles situées en centre-ville. Nous avons commencé le jour même et pris une semaine de cours particuliers d’espagnol à raison de deux heures de cours par jour qui allait avec une heure de devoir à la maison. Je me suis rendu compte à quel point les cours particuliers sont redoutablement efficaces pour progresser en langue. D’ailleurs, les personnes qui maîtrisent parfaitement une langue étrangère l’ont souvent perfectionnée avec leur conjoint. Les cours étaient à 7 euros (35 bob par personne) de l’heure.
À l’entrée des parkings, un employé est généralement là pour aider les voitures à sortir en bloquant la circulation sur le trottoir et la route.
Le Cafe Typico est très charmant avec son décor champêtre en pleine ville. Encore une fois, nous sommes quasi seuls au restaurant.
Mercredi 3 juillet 2024
Les fruits sont vraiment bons. Pour un Montréalais cela ne va pas de soi.
Grand ciel bleu et soleil tous les jours.
Les gens mangent tôt.
La mendicité me semble très importante. Et les gens sont particulièrement amochés par la vie.
Cal Orck’o dinosaure Park est le plus grand parc d’empreintes de dinosaures. Plus de 12 000 empreintes nous font face sur un grand mur de calcaire. Elles sont tellement bien conservées qu’on dirait que c’est faux. Certaines traînées de pas font des dizaines de mètres. Il n’y a pratiquement pas d’ombre pendant toute la visite, le soleil est écrasant au milieu de la journée.


Jeudi 4 juillet 2024
Food tour avec Christian
Le food tour de Christian, un Suisse francophone d’origine bolivienne, est très populaire parmi les Français qui passent à Sucre. Christian est un excellent guide. On a commencé par un petit cours d’histoire. Sucre est surnommée la ville blanche, car la chaux (de couleur blanche) a été utilisé comme en Andalousie pour éviter les invasions de fourmis. La ville a connu trois autres noms :
- Charkas, du nom du peuple originaire de la région. Les Charkas parlent Quetchua depuis leur intégration à l’empire Inca.
- La Plata
- Chuquisaca, actuellement le nom du département dont Sucre est la capitale.
Est-ce utile de rappeler que la Bolivie a été nommée ainsi en l’honneur de Simón Bolívar ?

En Bolivie, le repas commence par la soupe. Astuce : l’avocat (le fruit) se traduit plutôt “palta” dans les pays l’ancien empire Inca et “aguacate” dans les territoires autrefois gouvernés par les aztèques. Nous avons commencé par goûter des fruits au Marché Central : granadilla (un cousin du fruit de la passion), cherimoya (un cousin du corrosol), fruit du dragon, papaye (croquante), copoazú (onctueux comme de la banane). Les petits avocats sont plus concentrés en goût que les gros. Les Boliviens ne boient pas l’eau du robinet. Ils ont l’habitude de la bouillir. On voit des réservoirs sur le toit de toutes les maisons ; la pression du système de distribution d’eau n’est pas suffisante, les gens utilisent des pompes.
Chacun reçoit un jus de fruit frais dilués avec de l’eau. On nous incite à boire avec notre paille puis à faire passer notre verre pour goûter plus de saveurs. Il y clairement eu des échanges de salive dans le processus. Y refuse de partager son jus.

Dans le marché, il y a trois réfectoires ouverts le midi et un seul le soir. Les anciennes maisons de la ville sont construites en adobe. Nous allons manger une sopa de mani (soupe de cacahuète) dans un des réfectoires.
Un picante est un plat à base piment. Pimienta désigne le poivre. Le piment se dit aji.
Comme nous sommes dans la cordillère des Andes depuis notre arrivée en Bolivie, je suis surpris d’apprendre que la majorité du territoire est en basse altitude.
Sucre est aussi surnommée La Tierra de la Picantes : 80 % de la production des piments se fait dans la région. Le nettoyage du piment qui consiste enlever les pépins est les nervures blanches permet de conserver seulement la chair pure sans dénaturer la saveur. La cacahuète est originaire des Andes. Pour conserver les patates, une technique ancestrale utilise la déshydratation par le gel et l’exposition au soleil. On trouve sur les étals des pains de sucre appelé chancaca, aussi appelé panela dans d’être pays.

Le goûter se dit le “te” et non merienda (en Argentine) ou once (au Chili).

Nous nous sommes éloignés du centre de la ville pour aller vers le quartier autour du parc Simon Bolivar dont le style architectural est plus imposant et un peu plus récent que le reste de la ville. Au Mikuna café, un restaurant et centre culturel où tout est fait à partir de matériaux recyclés, nous dégustons un picante (plat à base de piment), un modongo (soupe de tripes importée par les esclaves africains).
Nous buvons de la chicha, une boisson de maïs fermenté. La boisson est violette lorsque le maïs est violet.


Le parc Bolivar est inspiré de Paris et Versailles. Privé à l’origine, il est aujourd’hui ouvert gratuitement au public. Une tour d’observation météorologique, style tour Eiffel, est installée au centre du parc. Et non, ce chef-d’oeuvre n’a pas été construit par Gustave Eiffel.

Nous allons ensuite terminer le Food Tour par un marché de stand de nourriture. Y doit s’éclipser comme elle ne supporte pas la fumée des grillades. Les autres du groupes ont dû nous trouver très particuliers parce que personne n’a demandé où est-ce qu’elle était partie.
Christian nous fait déguster des aguas, du coeur de boeuf ou anticucho et pour terminer des buñuelos. L’expérience globale est bonne, Christian est un très bon guide, mais on reste un peu sur notre faim en termes de qualité et quantité de nourriture.
Le rooftop de l’hôtel Parador Santa María La Real a une vue très sympa sur la ville, en particulier au coucher du soleil. Nous nous y sommes rendus sur les conseils de Christian. Il y avait du monde ; ce n’est malheureusement plus un secret très bien gardé.

Aujourd’hui, il y a un blocage entre Oruro et La Paz au niveau de la ville de Carocollo qui proteste contre le report de la construction d’une route vers chez eux. Entre Sucre et Potosi, des mineurs protestent également pour avoir une (meilleure ?) route. Les gens d’ici me semble assez revendicateurs.
Vendredi 5 juillet 2024
Tierra est un restaurant végétarien haut de gamme. J’apprécie énormément leur cuisine. Nous y sommes allés 4-5 fois.
Nativa est le meilleur restaurant que nous ayons fait à Sucre. Dans le menu dégustation, qui était sublime, chaque mets était accordé avec un cocktail petit format ou un vin. Les cocktails étaient servis par le mixologue et les plats par les cuisiniers. Il n’y avait pas de serveur, juste un gars qui ramassait les plats. Si nous n’y étions pas allés la veille de notre départ, nous y serions retournés. Nativa et Tierra ont été ouverts par le même chef.



Les Boliviens sont du genre discrets. Lorsque s’assoient sur les bancs publics, ils se mettent à l’extrémité pour laisser de la place aux autres.
Samedi 6 juillet 2024
Notre objectif est de rejoindre La Paz. Plutôt que de le faire d’une seule traite, on voudrait s’arrêter en chemin, par exemple, à Oruro. On ne trouve pas de transport collectif pour Oruro. Ce n’est pas peut-être pas une mauvaise chose, car on aurait été coincé dans une ville sans trop d’intérêts à cause des blocages entre Oruro et La Paz.
Finalement, on prend un van de Cochabamba. On était huit passagers, pas d’autre touriste. Normalement, les premiers arrivés/inscrits sont les mieux placés. Nous étions censés être juste derrière le conducteur, mais une vielle dame et son accompagnatrice insistent pour qu’on leur cède nos places. La route est très sinueuse. Ça tanguait tellement qu’on a pris des médicaments pour le mal des transports. Le chemin était beau, tout dans les Andes. La limite des champs est parfois une falaise abrupte. On a été encore significativement plus rapide que les estimations de Google Maps. À l’arrivée, une dame avec qui nous avons discuté propose que son mari nous dépose à l’hôtel.
Cochabamba
La ville nous plaît au premier abord. On ne croise quasiment pas de touristes contrairement à Sucre. On dine à Casa de Campo, un lieu très fréquenté et convivial. La salle est énorme, des écrans omniprésents diffusent du sport.
La ville est beaucoup plus développée que Sucre ou Potosi. Aucun taxi ne veut nous prendre sans que l’on réserve sur une app. L’un d’entre eux fini par nous suggérer de télécharger l’application inDrive ! On choisit le montant de la course à partir d’un montant suggéré. On peut l’ajuster pendant la recherche, et les chauffeurs peuvent faire des contre-propositions. On peut choisir son chauffeur parmi ceux qui ont accepté en tenant compte de la distance, de la note et du prix.
Dimanche 7 juillet 2024
Déjeuner chez Tunari, une recommendation de Christian. Nous prenons un repas très local : pique macho (un cousin de la poutine ?) avec de la bière Taquina et du mocachinchi (pêche déshydratée, cannelle, clou de girofle)

Lundi 8 juillet 2024
Le bloqueo (barrage routier) est toujours en cours. On décide de le contourner en prenant l’avion pour La Paz demain. Si on avait attendu une journée de plus, on aurait pu passer en bus. Mais on commençait à manquer de temps et on ne savait pas quand il allait finir. Parfois le bloqueo n’est pas un blocage total, les véhicules passent au compte-gouttes.
Le Pasaje San Rafael met à l’honneur des femmes artistes d’Amérique latine.

On se rend à pied au Cristo de la Concordia, un peu comme le Christ Rédempteur sur le Corcovado à Rio de Janeiro en moins touristique et gratuit. Beaucoup de locaux grimpent avec nous. C’est d’ailleur le plus grand, s’élevant à plus de 33 mètres (comme l’âge du Christ) avec une plateforme de plus de 6 mètres, soit une statue de 39 mètres. Elle nous a d’ailleurs beaucoup plus impressionnée que celle de Rio, est-ce parce qu’elle est plus moderne?
L’eau en sachet se vend un peu partout le chemin. C’est moins cher que les bouteilles d’eau. On achète une glace Coco-Chocolat délicieuse en haut, bien méritée, parceque l’ascension et le soleil en altitude c’est quelque chose. On était à peine à 2840m.


Déjeuner bien mérité à la Chicharroneria Doña Pola. La carte est limitée, on prend la spécialité : chicharon de cerdo avec de bière Huari.

La nourriture ne nous plaît pas trop à Cochabamba alors que l’on choisit des restaurants très populaires. On ne doit pas avoir les mêmes goûts que les locaux.
Mardi 9 juillet 2024
Visite de la cathédrale. De bonnes saltenas faites avec de la pâte de maïs (chez Castores) pour le déjeuner. Départ pour La Paz.
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