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Nous avons décidé de nous arrêter un jour à Bursa avant de rentrer sur Istanbul et de conclure notre séjour en Turquie.
Nous nous sommes rendus au téléphérique de Bursa (Uludağ Teleferik). Mais le prix pour touriste nous a paru trop élevé (20 euros) pour monter et descendre sans prendre notre temps là-haut. Après tout est relatif, au mois de janvier, nous avions bien pris le téléphérique de Rigi (Queen of the Mountains) en Suisse pour près de 80 euros.
La grande mosquée est intéressante avec ces grands et épais minarets. Il y a une fontaine au milieu sous une coupole en verre et de très beaux panneaux de calligraphie. Des femmes ont demandé à Y de cacher un bout de peau de son dos visible lorsqu’elle s’asseyait sur le tapis. Nous avons assisté pour la première fois à la prière. Quand elle a commencé, on m’a demandé de rejoindre les hommes à l’avant pour que les femmes puissent prier à l’arrière. Je ne savais pas trop quoi faire lorsque tout le monde se prosternait, alors je me suis fait petit à côte d’un pilier.
Dans le Grand Bazaar, on trouve principalement des bijouteries. Tout autour, se sont greffé d’autres bazaars avec leur propre spécialité : des meubles, des épices, des fruits et légumes.
Nous avons décidé de prendre le ferry pour Istanbul plutôt que le bus. Dans le bus vers le quai d’embarquement à Mudanya, je laisse ma place à un vieil homme qui me force ensuite à m’asseoir à côté de lui. Il faut dire que la place était plus large que la normale. Cette histoire m’a fait oublier où j’avais posé un de nos sacs et alors que je croyais que nous l’avions oublié à l’arrêt d’autobus, j’ai tenté de l’arrêter. Heureusement, il était juste dans le bus ! Un groupe d’enfant rentre dans le bus et nous regarde avec curiosité. Nous commençons à échanger avec ces jeunes de 12 ans par Google translate. Ils commencent par nous dire que nous ne sommes pas dans le bon bus. Puis d’autres jeunes du bus s’en mêlent. Ils en discutent et nous rassurent en nous disant que nous sommes bien dans le bon bus, mais nous devons descendre à Budo et non à Ido là où nous avions prévu de descendre ! Nous avons bien fait de leur parler, sinon nous aurions manqué notre ferry.
Nous ne pouvons malheureusement pas sortir sur le pont du ferry. Du coup, on ne voit pas grand-chose lors de la traversée qui dure moins de deux heures.
Nous avons goûté la spécialité culinaire de Bursa : le Iskender kebab dans un restaurant réputé pour ce-dernier et ce n’était pas peu cher, environ 50 à 100 % de plus qu’un Kebab classique. Il s’agit de fines tranches de viande cuites au charbon, sur du pain imbibé de jus de viande et de beurre, du yaourt, de la sauce tomate. Le serveur verse une petite casserole de beurre chaud sur la viande. C’est très bon, mais il y a énormément de beurre. Il faut croire que les Turcs ont un faible pour les produits laitiers.
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